L'art est emmitouflé dans des pensées convenues.
Dans notre monde d'experts, il n'y a que peu de place pour le lyrisme, pour l'élaboration d'une pensée qui
échappe aux canons de l'esthétique.
Dans le creuset de mes jours, j'ai transmuté la réalité pour la parer de mille lumières.
Je ne cherche ni l'élixir de longue vie, ni les secrets des anciens mages, puisque je possède déjà l'or des
matins heureux.
Mes pensées sont orangées, mes rêves d'un jaune profond.
Et si le vert de mes ramures prolonge le bleu du ciel limpide, ce n'est que pour donner à ressentir, pour
partager un peu de l'amour qui est contenu dans un chatoiement que je surexpose.
Ne cherchez pas le pourquoi des choses, la révélation des apparences.
Laissez-vous porter par les couleurs, par les rotondités, par les volumes.
Empruntez mon chemin parmi les paysages, les visages, et les pierres d'Israël.
Accompagnez-moi dans le creuset des jours, d'où sortira, demain, une espérance nouvelle.
L'art n'est pas un discours sur la méthode.
Il n'est pas non plus le révélateur de la nature.
Il se suffit à lui-même pour peu qu'il ne cherche pas à imiter, copier,
ou singer une apparence, une illusoire apparence, une subjective apparence.
L'art n'est qu'un regard,
qu'une approche.
Il se départit pour ce faire de toute idée de technique, de toute
application besogneuse et précise.
Il ne s'agit pas de reproduire une forme, une émotion, de mettre en scène
la théâtralité de la vie et de ses perceptions, sans posséder la connaissance profonde de la relative approximation de nos entreprises…
L'art n'est pas éthéré, n'est pas séparé de toute réalité, mais il s'en
accommode. Il tente de retranscrire une expérience sensorielle en utilisant des artifices de reconstruction qui diffèrent d'un artiste à l'autre.
Les supports sont différents, les intentions sont différentes, les
appréhensions de la presqu'évidente matérialisation de la chose vue sont différentes.
La sensibilité est seule habilitée à initier un chemin, à l'emprunter,
maladroitement, en tâtonnant.
Les maitres de l'emphase, du trait appuyé, de la précieuse précision ne
sont que des experts, des techniciens, pas des artistes.
Ils imposent un savoir, une conception livresque de l'art. Ils veulent
s'approcher de la vie, mais sans intégrer la vie à leur œuvre…
La vie n'est pas capturable, n'est pas empesée par des considérations
rigides. Elle est multiforme, libre, et pour l'embrasser, il faut utiliser plusieurs niveaux de compréhension, plusieurs grilles de lecture.
La vérité n'et pas le but
suprême de l'artiste.
Ce dernier est en recherche de véracité, de vraisemblance. Il tend à
s'approcher de la perception intime qui est le fruit d'un itinéraire, d'une existence, d'expériences, d'émotions, d'allers, de retours, de replis sur soi, d'ouverture sur les
autres…
Rien n'est moins tangible que la perception de
l'artiste.
Il est victime des ses élans, de ses retenues, de ses
ivresses.
Dès lors il n'est plus indispensable de mettre en avant le caractère
nécessaire de la précision.
Pour réaliser cet effet, il n'est nul besoin de recourir à la médiation
d'un artiste.
Un tableau sur un mur n'est pas
une fenêtre supplémentaire, pas un miroir, c'est un monde en soi.
Il se suffit à lui-même, quels qu'en soient ses contours, son contenu, sa
matière.
Qu'avez vous voulu représenter?
Cette question est d'emblée diffamatoire, puisqu'il ne s'agit pas de
représenter, mais de donner en partage, de solliciter des niveaux de sensibilité qui peuvent être en sommeil.
Le concept de représentation rassure. Il est porteur d'angoisses latentes
qu'il faut apaiser.
Que serait en effet un monde opaque,
incompréhensible?
Que serait une vision détachée d'un substrat lié à la connaissance
acquise au cours de tant d'années.
Un gouffre, un abysse, une dégringolade.
Quoi de plus revigorant qu'un paysage sous le soleil, une cabane dans la
forêt, ou un chat dénouant une pelote de laine?
Quoi de plus signifiant qu'un visage rieur, que la légèreté d'une
danseuse et le foisonnement de chaumes dans un champ?
Quoi de plus enthousiasmant que des personnages fortement arrimés au sol
qu'ils parcourent, des oiseaux à plumage soyeux qui picorent un grain généreux?
La chose est entendue.
Mais il n'y a rien dans tout cela de plus
invraisemblable.
Cette réalité ment.
Quoi de plus définitif en effet qu'un aplat de couleurs primaires,
brillantes, agressives, que des tâches aux limites définies afin de caractériser un horizon qui apparait au lointain.
Il n'est rien de plus mensonger. Il suffit de s'approcher d'une matière
pour s'apercevoir que sa couleur n'est que la résultante de plusieurs nuances parfois fortement éloignées de l'appréciation qui en est faite par le spectateur "attentif".
L'impressionnisme de Monet, le Fauvisme de Matisse, le Pointillisme de
Seurat attestent de cette réalité dérangeante: la vie est composite, et pour la restituer il faut utiliser la recomposition de couleurs, de formes, de mouvements.
L'art n'a pas le pouvoir de
créer mais celui de recréer.
La première occurrence de la création réside dans la lumière. Au sortir
du premier jour de la création naquit la lumière.
Au sortir du premier jour de la recréation la lumière prit aussi son
envol.
Elle est centrale dans l'œuvre des artistes. Elle embrase les regards,
elle est immanente ou transcendante. Elle est protégée ou révélée. Elle est retenue ou offerte.
Et la lumière est la sève de toute œuvre digne de ce nom, puisqu'elle
caractérise la vie, la spiritualité, la ferveur, et l'espérance sans cesse renouvelée.
Il n'est pas anodin que la lumière soit la juxtaposition de toutes les
couleurs.
Celle qui apparait dans les tableaux n'est duplicable qu'à la condition
de la savoir imparfaite puisque forcément incomplète.
L'œil recompose la lumière diffractée en l'affectant de caractéristiques
intérieures mouvantes qui fluctuent d'un individu à l'autre.
Que de déconvenues alors, pour celui qui voudrait s'affranchir de ces
contingences et qui doit affirmer sa sensibilité, sa verve, au travers de carrés, de rectangles, de formes géométriques, d'assemblages hétéroclites ou de tâches colorées évasives, déroutantes ou
incertaines.
Que dire en outre de l'artiste qui, comme je le fais, utilise l'art comme
catharsis, comme révélateur?
Chaque tableau devient
l'affirmation d'une identité, d'une identification à d'autres destins, à d'autres parcours.
Le judaïsme, au travers des commandements, des Mitsvot, s'applique à
mettre de la spiritualité dans toute matière, et à retrouver l'intériorité incluse dans le substrat le plus concret.
Il n'est aucune œuvre de la
création qui soit dénuée de D. ieu.
Et l'art, dès lors, est un vibrant hommage rendu à la
création et à Son créateur.
Il était donc naturel que je sois investi de cette réalité, et ce
d'autant plus que la centralité de la terre d'Israël s'imposait à moi.
La lumière n'était plus dès lors l'instrument de ma volonté, mais elle
était associée à la moindre de mes entreprises.
Les tonalités de bleu, de jaune, d'orange, de rouge, les trainées de
dorures impliquaient la lumière.
Le festoiement des couleurs n'a pour nulle autre fonction que celle de
révéler les intériorités, de les mettre en mouvement.
L'oscillation générée dépend en grande partie de cette conception
fervente de la vie.
Alors, les taliths peuvent danser, un peuple peut se mettre en route, et
Jérusalem peut se fondre dans tous les regards.
Les maisons, les coupoles, les minarets, mes murailles, les cyprès; les
fenêtres, les portes, les interstices, sont autant d'habitants de mon art, chargés de fixer la lumière et d'agripper une spiritualité qui m'est autant nécessaire que l'eau l'est pour la
terre.
L'art ne peut me satisfaire
s'il élude mes véritables préoccupations.
Il s'agit moins en effet de réutiliser les éléments en ma possession,
ceux qui caractérisent les enveloppes, les contours, les reliefs, que de les affecter, selon ma sensibilité, à mes désirs les plus essentiels.
Ces désirs sont alimentés par ma capacité à redécouvrir la réalité, à en
contourner les apparences, à restituer des vraisemblances. Ils permettent de tracer d'autres territoires d'expression, avides d'ensorcellements.
Je suis à la recherche d'un temps recomposé, d'une histoire à
tramer.
Mais je puise aussi l'eau de la tradition, celle des précurseurs de
l'art, celle de mes ancêtres.
L'héritage est soumis à l'impôt
sur la mémoire.
Il serait illusoire de prétendre tout découvrir, tout concevoir. La
création Ex nihilo n'appartient qu'à D.ieu.
Nous sommes porteurs d'une transmission, d'un passage de témoin, d'une
dévolution signifiante, d'un legs d'espérances.
L'artiste s'en sert sans vergogne, avec l'aplomb de sa condition
acharnée.
De là à confondre influences et
inspiration il n'y a qu'un pas qu'il ne faut pas franchir.
Mon patrimoine sensoriel est riche de tous les apports, de toutes les
tonalités.
Se côtoient alors:
Des images d'enfance,
Des mariées qui dansent dans l'air du matin,
Des rabbins au visage vert,
Des violonistes,
Des couleurs pastorales,
Des oiseaux à la queue empanachée,
Des maisons aux murs blancs,
Des terrasses peintes à la chaux,
Des plages d'abondance,
Des bateaux pneumatiques,
Le parfum des vacances,
Les essences balsamiques,
L'eucalyptus du jardin,
Des balançoires,
Des portiques hauts,
Des arrosoirs,
L'eau des gargoulettes,
Le jaune des cytises,
Les tomettes fraiches,
Les balcons fleuris,
Le son des luths,
Les tambourins du marché,
Les singes sur leurs tapis,
Les tartines de pain beurrées,
Les serments d'amour,
Les livres ouverts,
Les mondes enchantés,
Pagnol, Albert Cohen,
David Shahar,
Les parapluies de Cherbourg,
West Side story,
Les Lubitsch, les westerns,
Les cavalcades,
Les courses en vélo,
Ludwig van dans la 9ème,
Chet Baker, Lester Young,
Ella Fitzgerald, Billie Holliday,
Les accents de la détresse,
Les heures bleues,
La note tendue,
Jacques Brel,
Brassens, ferré,
Des accords de guitare,
Des couplets, un refrain,
Une chanson éternelle,
Les roses blanches,
Les feuilles mortes,
Et Syracuse, et white is white,
20 000 lieux sous les mers,
Le capitaine Achab,
Les rêves d'Alice,
Le magicien d'Oz,
Et Cecil B de Mille,
La traversée de la mer rouge,
Le Talmud Torah,
Les jeudis, les dimanches,
Les exercices d'hébreu,
Le drapeau d'Israël,
La Tikva, Jérusalem d'or,
Les paroles de ma mère,
Les nuits peuplées
De Belphégor, de citronnelle,
Du vent du sud,
Des odeurs de mirabelles,
La fête de pessah,
Les lumières de hanoukka,
Les gâteaux de Pourim,
Les rires de mon cousin,
Les calepins emplis,
D'une écriture penchée,
De mots d'amour inventés,
De la prime douleur,
Des rimes rugissantes,
Des marées de mon cœur,
Des valses lentes,
Des aigrettes qui s'envolent,
Des ciels d'un bleu incandescent,
Des terres orangées,
Des accents lombards,
De mon ami Herbert,
Chanteur, peintre, écrivain,
Un feu dévorant,
Des pierres brunes,
Des façades jaunes et siennes,
Des portes, des fenêtres,
Des grilles, des murailles,
Le sang d'un rouge corrida,
Le vert des cyprès aux vents,
Des crinières violines,
Des pourpres, des vermillons,
Les sucs, le safran velu,
Les poudres dans les mortiers,
Les cabasses, les graines de pavot,
Les éclats de gypse,
Le mica des roches dures,
Les hivers de pluies drues,
Les fruits dans leurs coupelles,
Les branches élargies,
A l'orée des regards,
Le chapeau d'un grand père,
Le fichu d'une tante,
La musique du mariage,
La Hora de nos mains lisses,
Les amis, les lions qui dorment,
Les étés d'Auvers sur Oise,
L'école de Barbizon,
La Ruche, le Montparnasse,
Le bateau ivre, lavoir,
Amadeo aux yeux fous,
Le Modigliani des cafés,
Zadkine et son nez d'aigle,
Et Pablo et son pull catalan,
Aragon et Elsa,
André Breton, Eluard,
Et sa terre bleue comme une orange,
Victor Hugo, et René Char,
Les poètes font la cour,
Les enfants jouent et courent,
Les pinceaux dans l'eau grise,
Stagnante dans l'atelier,
Se frottant l'un à l'autre,
Attendent le grand soir.
Mon patrimoine n'est pas figé
pour autant.
Il est en quête de reconstitution, d'embellissement.
L'art est un héritage, en
mouvement.
Il ne connait pas la fixité du temps, il recrée ses racines au fur et à
mesure.
Il est fait de rythmes, de contrepoints, de césures.
L'art est fait de couleurs, de formes, mais aussi de cadences. Il sait
battre la mesure, faire swinguer nos pensées et entraine nos pas.
Il est en perpétuelle oscillation.
Il n'aime pas l'immobilisme, il s'en défend.
En toutes choses, mais surtout en matière d'art, je recherche
l'étonnement, l'interposition entre l'élément visuel et mes réalisations d'un potentiel de surprise, d'émerveillement.
L'inattendu comble mes attentes et je mets un point d'honneur à être
bousculé dans mes certitudes.
Le doute est inhérent à toute
œuvre artistique. Il permet de définir un itinéraire en conservant l'opportunité d'en changer.
La signification est d'emblée évidente.
L'art n'est pas fait pour
séduire, il est fait pour plaire.
De cette annonce dépend grandement l'avenir d'un
artiste.
Il doit en effet ne pas tenter de courtiser un public, il se doit de
rencontrer le sien. Et rien n'est moins difficile.
Alors il faut hésiter, tâtonner, montrer, démontrer, afficher, expliquer,
tramer, esquisser et espérer qu'au bout de tant d'efforts, l'artiste percevra une once de reconnaissance, donc d'amour.
C'est pour cela qu'un artiste est artiste.
Il vit dans un monde sensible et sa perception extravagante est souvent
dérangeante.
Mais ne prête-t-on pas qu'aux riches?
Ma vérité est inscrite dans la pierre, dans les pierres.
L'amour que je veux partager est fait de cette matière minérale.
Les pierres
Murs de pierre,
De stries, d'arrêtes,
Pierres des carrières,
Alaises altères,
Pierres anguleuses,
Reliefs austères,
Le blanc du ciel,
Le rêve des terres,
Pierres lourdes pétries,
Par les vents rudes,
Poussières de temps,
Crues de pluies dures,
Pierres de gypse clair,
Des dunes pensives,
Des éclats de larmes,
De la craie des heures brunes,
Pierres des bâtisses,
Des créneaux, des murailles,
Des abysses des maisons,
Des entailles de façades,
Pierres de déconvenues,
De l'espérance d'un peuple,
Fragments d'arbrisseaux,
Caresses des prières.
Pierres des temples ravis,
Des arches silencieuses,
Dans les replis de grès,
Les secrets se révèlent.
Pierres posées sur des pierres,
Des ciments de ferveur,
Parures blanches minérales,
Dressées sur les hauteurs.
Pierres de souvenirs,
De la pensée parure,
Pierres des murs qui désirent,
L'éternité qui dure.
CITATIONS
" Griffonner, gratter, agir sur la toile, peindre enfin, me semblent des activités humaines aussi immédiates, spontanées et simples que peuvent l'être le
chant, la danse ou le jeu d'un animal, qui court, piaffe ou s'ébroue."
Hans Hartung.
" Il y a en somme en peinture plus à chercher la suggestion que la description."
Paul Gauguin.
" Il faut bien comprendre que l'art n'existe que s'il
prolonge un cri, un rire ou une plainte. "
Jean Cocteau. " La Difficulté d'Être "
"Un tableau ne vit que par celui qui le regarde "
Pablo Picasso
" La vie imite l'art, bien plus que l'art n'imite la
vie".
Oscar Wilde.
" L'art est fait pour troubler".
Georges Braque." Le Jour et la Nuit"
" Une œuvre d'art est un coin de la création vu à travers un
tempérament. "
Emile Zola. " Mes Haines "
" Le plus précieux dans la création picturale, c'est la couleur et la texture. Elles constituent
l'essence picturale que le sujet a toujours tuée."
Kasimir Malévitch.
" L'art est une abstraction."
Paul Gauguin.
" L'objet profond de l'artiste est de donner plus qu'il ne possède."
Paul Valéry. "Cahiers"
" Pour approcher le spirituel en art, on fera usage aussi peu que possible de la réalité, parce que la
réalité est opposée au spirituel."
Piet Mondrian.
" L'art véritable n'a que faire de proclamations et s'accomplit dans le silence.
"
Marcel Proust. " Le Temps Retrouvé "
" C'est un des privilèges prodigieux de l'Art que l'horrible, artistement exprimé, devienne beauté, et
que la douleur rythmée et cadencée remplisse l'esprit d'une joie calme. "
Charles Baudelaire. " Théophile Gautier "
" L'artiste n'a de responsabilité envers
personne. Son rôle social est asocial. Sa seule responsabilité réside dans sa position face au travail qu'il accomplit. "
Georg Baselitz
" Ecrire n'est pas décrire. Peindre n'est pas
dépeindre. La vraisemblance n'est que trompe-l'œil."
Georges Braque
" L'art, est à l'image de la création. C'est un
symbole, tout comme le monde terrestre est un symbole du cosmos."
Paul Klee . " Théorie de l'Art Moderne "
" L'art est toujours plus abstrait que nous ne
l'imaginons. La forme et la couleur nous parlent de forme et de couleur, et tout s'arrête là. "
Oscar Wilde. " Le Portrait de Dorian Gray "
" L'art et rien que l'art, nous avons l'art
pour ne point mourir de la vérité."
Fiedrich Nietzsche. " Ainsi parlait Zarathoustra "
" L'art doit naître du matériau et la
spiritualité doit emprunter le langage du matériau."
Jean Dubuffet.
" La peinture est un art, et l'art dans son ensemble n'est
pas une création sans but qui s'écoule dans le vide. C'est une puissance dont le but doit être de développer et d'améliorer l'âme humaine."
Wassily Kandinsky. " Du Spirituel dans L'Art "
" La valeur réelle de l'art est fonction de son pouvoir de
révélation libératrice."
René Magritte
" L'artiste doit aimer la vie et nous montrer qu'elle est
belle. Sans lui nous en douterions."
Anatole France. " Le Jardin d'Epicure "
" La force suprême de l'art et de l'amour est de nous
contraindre à vouloir épuiser en eux l'inépuisable."
André Malraux. " Les Voix du Silence "
" L'œuvre d'art a une mission mystique qui est de racheter le
réel."
E. Jaloux. " Essences "
" La fonction de l'art n'est jamais d'illustrer une vérité,
ou même une interrogation. Elle est de mettre au monde des interrogations, qui ne se connaissent pas encore elles-mêmes. "
Alain Robbe-Grillet. " Pour un Nouveau Roman "
" La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie.
"
Edouard Manet. P. Eluard - " Les Frères Voyants "
" Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et
reconnaît quelque chose de lui-même qu'il ignorait. "
Alain. " Vingt leçons sur les Beaux Arts "
" L'art, c'est l'homme ajouté à la nature. "
Vincent Van Gogh. " P. Eluard - Les Frères Voyants "
" L'art est un jeu d'enfant."
Max Ernst.
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